dimanche 4 février 2007

Considérations d'un oisillon de 230 livres

Alex, un gars qui reste encore chez sa mère. Je dois avouer que j'mattendais pas vraiment à autre chose de la part de celui qui a dit ça mais ça me fait suer pareil. Il y a des gens qui savent toujours trouver les mots qui nous font réagir. C'est pas insultant ni blessant, c'est juste trop vrai. Trop fucking vrai. D'autant plus que ça tombe dans un moment ou j'suis tout simplement pu capable de vivre dans le milieu familial. Tout a commencé l'autre jour après avoir soupé chez un de mes bons amis, justement celui dont j'vous parlais à l'instant. En sortant de chez lui, je me sentais déprimé sans trop savoir pourquoi. Profitant alors du trajet en métro pour sonder la source de cette émotion, j'ai pris conscience de la monotonie de mon quotidien. Je me suis toujours considéré chanceux d'être aussi libre et de n'avoir que très peu de responsabilités, mais je n'avais jamais vu l'autre côté de la médaille. Les quelques heures passées avec mon ami, sa blonde et ses deux p'tits mousses avaient laissées un souvenir d'une agréable chaleur dans mon esprit et c'est ce qui me donnait les bleus. Pour la première fois, je regardais froidement cette "liberté" qui me rendait si fier auparavant. J'ai pris conscience qu'à force de tout repousser et d'attendre le moment parfait, je risquais de passer à côté de ce qu'on peut appeller le bonheur. Je suis certain que le fait d'avoir des enfants a aussi sa part de frustrations, mais je réalise aujourd'hui que les avantages sont mille fois plus nombreux: ça donne un but à notre existence et bordel que ça met de la couleur dans notre vie! Peu importe le contexte dans lequel ils arrivent, c'est toujours la plus belle chose qui nous soit donnée par la vie. Ainsi, pouir revenir à ma frustration initiale, je réalise enfin qu'à 26 ans, il serait peut-être temps que je sorte un peu de ma bulle d'adolescent pour me créer, moi aussi, une vie qui m'appartient.

Je n'aurais jamais pensé qu'un jour je tiendrais un tel discours, mais c'est probablement ce qu'on appel vieillir. Et malgré tout, si je peux attendre encore quelques années avant de peupler le Québec, j'men plaindrai pas non plus. Mais une chose est certaine: je n'ai pas envi de mourir sans laisser personne derrière moi.

6 commentaires:

Ironman a dit...

Tu sais Alex, à part avoir toujours raison j'ai effectivement 2 beaux enfants et oui je pense comme toi. Il n'y a pas vraiment d'inconvénient d'avoir des enfants, voire même pas du tout. tu ne dois pas être triste ou te sentir vide malgré tes 26 ans et ta chambre dans le sous-sol...parceque tu dois avoir un estie de cool bonhomme à Warcraft :oP. Sérieusement quand t'auras besoin d'un coup de main pour peinturer dans ton appart j'en connais un bon, ya fait une belle job chez nous...

Draco a dit...

Comme j'te l'ai déjà dit mec, t'as pas à avoir de complexes. Chacun progresse à son rythme et est différent de l'autre. Certains vont très vite, d'autres plus lentement et d'autres progressent pas du tout dans une vie entière. Toi, je crois que t'as déjà fait de très grands pas, surtout dernièrement. Tu t'es débarassé d'une obsession qui te rendait malheureux, t'as fait un ménage dans ta vie et tu prends conscience des étapes à venir. C'est bon Alex, tu progresses à ton rythme, compare-toi pas aux autres puisque chacun est différent. Avoir conscience de notre état et des prochaines étapes à venir, c'est déjà un bout de chemin d'accompli... ;)

L'homme de la forêt a dit...

Merci pour vos encouragements, même si ceux d'Ironman sont LÉGÈREMENT plus subtils

Anne a dit...

Ahhh Alex :)!

Tu progresses regardes, t'as déjà une femme quasi-prête à être engrossée dans ta vie!

Anonyme a dit...

:O

L'homme de la forêt a dit...

Euh, j'aurais dû m'attendre à ce genre de commentaire d'la part d'une banane.

Disons que j'ai une vision un peu moins "directe" de la situation mais bon, j'dois avouer que j'suis content de l'ensemble des choses qui m'arrivent depuis quelques temps...