Je ne sais pas s'il y a encore des gens pour lire mon blog mais peu m'importe. C'est pour moi que j'écris. C'est toujours pour soi qu'on écrit de toute façon.
Ce soir, moi et mon petit bébé nous sommes laissés. Je pourrais dire que c'est d'un commun accord, même si c'est elle qui a mis le sujet sur le tapis. Sur le coup, j'ai assez bien réagit. Moi aussi, je trouvais que notre relation stagnait depuis quelques temps et j'avais de plus en plus de misère à voir à long terme. Mais maintenant que je me retrouve seul dans mon appart si vide et silencieux, le poids de la solitude me rattrappe. Je me suis toujours considéré comme quelqu'un d'indépendant qui n'avait besoin de personne mais c'est que je n'avais aucune idée de ce qu'était la solitude: ma famille et mes amis n'étaient jamais bien loin. Mais aujourd'hui, loin de tous ceux que j'aime dans une ville que je ne connais pas, j'avou que je me sens beaucoup plus vulnérable. Au moins, le bruit des touches sur le clavier et ma voix qui récite ces mots dans ma tête brisent un peu le poids de cette terrible solitude.
Ce qui est le plus dur dans de tels moments, c'est qu'il n'y a aucune façon de chasser les angoisses qui aissaillent notre esprit. Je me sens submergé par le poids de mon passé, par tout ce que j'ai manqué à cause de mes excès. Je suis fatigué de combattre cette envie harcelante de me défoncer la gueule. Je croyais avoir gagné la partie après mon séjour chez Jean Lapointe mais je me trompais. En fait, ils avaient raison: je ne serai jamais guéri. Toute ma vie j'aurai à combattre la tentation de sombrer dans les douceurs illusoires d'un éternel rêve artificiel.
J'ai perdu trop de choses à cause de la drogue: des amis, des amours, des rêves et même ma dignité. La vie m'a offerte plusieurs chances d'être heureux mais je les ai toujours sabotées. Je me croyais assez fort pour garder le contrôle, je me pensais guéri. Et chaque fois, je me ramasse blotti dans mon lit, pleurant au milieu de la crasse qui m'entoure en me demandant c'que j'ai bien pu faire pour me retrouver aussi bas. Comme Sisyphe, ma vie est un éternel recommencement du même. Seulement, ce n'est pas un rocher que je roule, c'est un joint.
Ce soir, j'ai encore perdu quelque chose. J'ai perdu ma petite femme. Bien sûr, comme je l'ai dit plus haut, moi aussi j'en étais rendu là: notre relation me donnait l'impression d'aller nulle part. Mais ça me brise quand même le coeur de voir s'envoler aussi rapidement tous les rêves que nous avions chéris dans nos débuts. Et comme je n'étais pas tout à fait moi-même étant toujours sous l'effet du cannabis, je ne saurai jamais si nous aurions pu être heureux dans un avenir hypothétique.
Bordel que ça me fait du bien d'écrire....
Avant de vous laisser, je dois tout de même dire que malgré mon découragement actuel, l'espoir n'est pas mort. Les choses ont déja été bien pires. J'ai peut-être trébuché un peu durant les derniers mois, mais je ne suis pas retombé aussi bas que je l'ai déja été et beaucoup de choses ont changées dans ma vie. Je n'ai fait que quelques pas de travers et déja je vois l'édifice s'écrouler peu à peu. J'en suis à ma cinquième journée de sevrage et je réalise que je ne me suis pas repris trop tôt.
P.S. Il ne faut jamais oublier d'où l'on vient.
jeudi 9 août 2007
dimanche 25 février 2007
Moi aussi, bon!
Vu que ce test-là est ben populaire sur le Net en ce moment...
01. Payé votre tournée dans un bar02. Nagé avec des dauphins dans l’océan
03. Escaladé une montagne
04. Conduit une Ferrari
05. Visité les Grandes Pyramides
06. Porté une tarentule
07. Pris un bain avec quelqu’un à la lumière des bougies
08. Dit « Je t’aime » en le pensant vraiment
09. Pris un arbre dans vos bras
10. Sauté à l’élastique
11. Visité Paris
12. Regardé un orage sur la mer
13. Resté éveillée toute la nuit pour regarder le lever du soleil
14. Vu une aurore boréale
15. Allé dans un grand événement sportif
16. Monté les marches de l’Oratoire Saint Joseph
17. Fait pousser et mangé vos propres légumes
18. Touché un iceberg
19. Dormi sous les étoiles
20. Changé la couche d’un bébé
21. Fait un voyage en montgolfière
22. Vu des étoiles filantes
23. Eté saoule avec du champagne
24. Donné plus que vous en pouviez à une oeuvre caritative
25. Observé la nuit avec un télescope
26. Participé à un record du monde
27. Fait une bataille avec de la nourriture
28. Parié sur le cheval gagnant
29. Demandé votre chemin à un étranger
30. Fait une bataille de boules de neige
31. Crié aussi fort que vous pouviez
32. Porté un agneau
33. Vu une éclipse totale
34. Escaladé une dune
35. Ecrasé un animal en voiture
36. Dansé comme un fou sans se soucier de qui vous regarde
37. Adopté un accent pour une journée entière
38. Sentir vraiment heureux, même un court moment
39. Eu deux disques durs sur votre ordinateur
40. Pris soin de quelqu’un de saoûl
41. Dansé avec une inconnue
42. Observé les baleines dans l’océan
43. Volé un panneau
44. Voyagé « sac au dos » au Canada
45. Entrepris un long voyage sur la route
46. Escaladé des rochers
47. Fait une ballade de minuit sur la plage
48. Fait du parapente
49. Visité l’Irlande
50. Eu le coeur brisé plus longtemps que vous n’aviez été amoureux
51. Au restaurant, vous asseoir à une table d’inconnus et manger avec eux
52. Visité le Japon
53. Trait une vache
54. Classé vos CD par ordre alphabétique
55. Prétendu être un super héros
56. Chanté dans un karaoké
57. Traîné au lit une journée entière
58. Joué au football
59. Fait de la plongée sous-marine
60. S’embrasser sous la pluie
61. Joué dans la boue
62. Joué sous la pluie
63. Eté dans un théâtre de plein air
64. Visité la grande Muraille de Chine
65. Créé votre entreprise
66. Tombé amoureux sans avoir le coeur brisé
67. Visité d’anciens monuments
68. Suivi un cours d’arts martiaux
69. Joué au XBox pendant 6h d’affilée
70. Eté mariée
71. Tourné dans un film
72. Organisé une fête surprise
73. Eté divorcée
74. Ne pas manger pendant 5 jours
75. Fait des biscuits à partir d’un sachet tout prêt
76. Gagné le premier prix à un concours de déguisement
77. Conduit une gondole à Venise
78. Eté tatouée
79. Fait du canoë-kayak
80. Eté interviewée à la télévision
81. Reçu des fleurs sans raison particulière
82. Joué sur une scène
83. Eté à Las Vegas
84. Enregistré de la musique
85. Mangé du requin
86. S’embrasser dès le premier rendez-vous
87. Eté en Thaïlande
88. Acheté une maison
89. Enterré un de vos parents
90. Fait une croisière
91. Parlé plus d’une langue couramment
92. Elevé des enfants
93. Suivi votre chanteur favori en tournée
94. Fait une randonnée en vélo dans un pays étranger
95. Déménagé dans une autre ville pour une nouvelle vie
96. Mangé des fourmis
97. Marché sur le Golden Gate Bridge
98. Chanté à tue-tête dans votre voiture et ne pas avoir arrêté alors que vous saviez qu’on vous regardait
99. Subi de la chirurgie esthétique
100. Survécu à un accident duquel vous auriez pu ne pas survivre
101. Ecrit des articles pour une grande publication
102. Perdu plus de 40lbs
103. Soutenu quelqu’un qui perdait connaissance
104. Piloté un avion
105. Touché une raie vivante (une raie de cul)
106. Brisé le coeur de quelqu’un
107. Aidé un animal à donner naissance
108. Gagné de l’argent à un jeu télévisé
109. Vous casser un os
110. Percé une autre partie de votre visage que les oreilles
111. Utilisé un revolver ou autre arme à feu
112. Mangé des champignons que vous aviez ramassé
113. Monté un cheval
114. Subi une importante opération
115. Eu un serpent comme animal de compagnie
116. Dormi plus de 30h d’affilée
117. Visité tous les continents
118. Fait une randonnée en canoë de plus de 2 jours
119. Mangé du kangourou
120. Mangé des sushi
121. Eu votre photo dans le journal
122. Changé l’opinion de quelqu’un à propos de quelque chose qui vous tenait vraiment à coeur
123. Repris vos études
124. Fait du parachute
125. Porté un serpent
126. Construit votre PC à partir de différents morceaux
127. Vendu une de vos créations à quelqu’un qui ne vous connaissait pas
128. Teint vos cheveux
129. Rasé votre tête
130. Sauvé la vie de quelqu’un (2x)
Mon coeur est à Québec
De retour à Montréal après une fin de semaine dans la capitale québécoise, une étrange impression de vide accompagne chaque minute qui passe. Physiquement, je suis ici, mais mon coeur est resté à Québec. C'est un sentiment particulier que de se sentir étranger dans la ville où je réside depuis toujours. Je réalise qu'on ne se sent pas chez soi là où on a vécu le plus longtemps mais bien là ou réside notre coeur.
C'est tout à fait clair dorénavant: ce n'est qu'à Québec que je serai heureux.
C'est tout à fait clair dorénavant: ce n'est qu'à Québec que je serai heureux.
mercredi 21 février 2007
Ceuillir le bonheur
C'est fou comment les choses peuvent changer rapidement. Il n'y a pas si longtemps, je n'arrivais même pas à penser au lendemain sans qu'un profond sentiment de découragement ne s'empare de moi: ma vie n'avait aucun sens. Je me tenais immobile, perché au sommet de ma futilité, alors que les crocs du temps rongeaient sauvagement ma jeunesse. Durant les heures où le soleil éblouissant de mes illusions me réchauffait le coeur, plus rien ne pouvait m'atteindre: je me croyais éternel. Mais le soir venu, quand la mélancolie du crépuscule glissait subtilement sur les contours du monde, un profond désespoir s'emparait de mon âme et je sombrais dans les ténèbres d'une interminable nuit sans étoiles. Au début, alors que mes illusions possédaient encore toute la vigueur de ma jeunesse, mes moments de désespoir semblaient insignifiants face à l'exhaltation de mon être vibrant sous les rayons ardents d'un soleil trompeur. Mais peu à peu, les moments d'ensoleillement diminuaient et les nuits étaient de plus en plus longues et froides: l'hiver enlaçait de son étreinte mortelle mon âme desséchée par l'été torride de ma débauche.Et ce n'est qu'aux portes de la mort que j'ai pris conscience de la gravité de ma situation: je devais agir avant d'être complètement enseveli par la neige qui recouvrait peu à peu mon être immobile. Dans un ultime effort, je me suis relevé et j'ai parcouru un long et pénible chemin afin de retrouver enfin celui que j'étais jadis.
Aujourd'hui, maintenant que j'ai repris le contrôle de mon existence, le sentier d'un bonheur inespéré s'ouvre devant mes pas. Après mes longues années d'errance, je ne croyais plus à la douceur de l'amour mais voilà que la vie dépose à mes pieds une de ses roses les plus belles. À la fois vigoureuse et fragile, elle est l'idéal du voyageur solitaire qui désire trouver le repos. Et bien que l'épuisement de mon long parcours ne me permette pas encore de lui offrir le vase que mérite une fleur aussi précieuse, ce qui m'attriste profondément, je sais que le moment ne saurait tarder ou nous pourrons enfin goûter pleinement aux délices d'une longue et heureuse histoire.
Aujourd'hui, maintenant que j'ai repris le contrôle de mon existence, le sentier d'un bonheur inespéré s'ouvre devant mes pas. Après mes longues années d'errance, je ne croyais plus à la douceur de l'amour mais voilà que la vie dépose à mes pieds une de ses roses les plus belles. À la fois vigoureuse et fragile, elle est l'idéal du voyageur solitaire qui désire trouver le repos. Et bien que l'épuisement de mon long parcours ne me permette pas encore de lui offrir le vase que mérite une fleur aussi précieuse, ce qui m'attriste profondément, je sais que le moment ne saurait tarder ou nous pourrons enfin goûter pleinement aux délices d'une longue et heureuse histoire.
mardi 20 février 2007
Répugnance extrême
Aujourd'hui, au travail, m'est arrivé la chose la plus répugnante de ma vie. Nous étion plusieurs personnes réunies autour de mon ordi pour suivre un exposé que donnait le formateur. J'étais concentré sur la matière et comme j'ai la fâcheuse habitude de mâcher tout ce qui me tombe sur la main, j'me ramasse avec un crayon dans la gueule. Et quand j'mâche un crayon, c'est pas de tout repos: j'le dévore littéralement. Plusieurs coups de mâchoire plus tard, je dépose finalement le crayon sur le bureau et continu d'écouter le cours. Mais à mon grand étonnement, le gars à côté de moi prend le crayon et commence à écrire avec. Au début, j'me dis: "Shit, il est courageux" parce que le bout du crayon est tout éffiloché et baveux. Et à ce moment, une lumière se fait dans ma tête: j'avais pas de crayon aujourd'hui!!!! Je lui demande alors, subtilement: "Toi aussi tu mâches tes crayons?" et il me dit oui et le crissant dans sa gueule avec un bruit de succion. Sincèrement, j'ai failli vomir le déjeuner que j'avais pas eu le temps de prendre. J'étais tellement dégoûté à l'idée d'avoir aspiré sa bave avec autant de passion quelques instants plus tôt que la tête me tournais. Même encore, juste à y penser, j'ai vraiment envi de gerber toutes mes trippes.
lundi 5 février 2007
Choses qui me gossent
1- QQn qui parle de plage et de soleil quand j'attends l'bus à -30 degrés
2- QQn qui gonfle ses joues: j'ai juste le goût d'lui crisser une claque
3- Un monsieur de 51 ans avec un chapeau de cow-boy en cuir qui imite le son du klaxon d'une chevrolet 57
4- Les gens qui posent des questions connes dans un cours
5- D'être certain de prendre la mauvaise direction quand j'ai le choix de tourner à gauche ou à droite
6- D'être incapable de ne pas être quétaine en amour
7- Toujours dire LA phrase qui me fait avoir l'air cave
8- De bouffer mes crayons jusqu'à ce qu'ils ressemblent à tout sauf à un crayon
9- Les p'tites vieilles dans l'métro qui ralentissent tout le monde
10- De devoir dire "sti qu'elle était plate" pour que les gens rient de mes jokes (euh, ouin.... de mes jokes)
11- Quand on me considère comme "le gars qui reste chez sa mère"
12- Les gros AA tatoués qui veulent me prendre dans leurs bras à l'entrée des meetings
13- Le téléphone qui sonne 1000 fois par jour pour ma soeur
14- Que le monde imaginaire (Peter Pan) soit réellement imaginaire
15- Les espagnoles qui me demandent toujours, pendans un cours: "Qu'est-ce qu'il a dit?"
16- Tous les autres utilisateurs du transport en commun
17- Le fait qu'autant de choses me gossent
2- QQn qui gonfle ses joues: j'ai juste le goût d'lui crisser une claque
3- Un monsieur de 51 ans avec un chapeau de cow-boy en cuir qui imite le son du klaxon d'une chevrolet 57
4- Les gens qui posent des questions connes dans un cours
5- D'être certain de prendre la mauvaise direction quand j'ai le choix de tourner à gauche ou à droite
6- D'être incapable de ne pas être quétaine en amour
7- Toujours dire LA phrase qui me fait avoir l'air cave
8- De bouffer mes crayons jusqu'à ce qu'ils ressemblent à tout sauf à un crayon
9- Les p'tites vieilles dans l'métro qui ralentissent tout le monde
10- De devoir dire "sti qu'elle était plate" pour que les gens rient de mes jokes (euh, ouin.... de mes jokes)
11- Quand on me considère comme "le gars qui reste chez sa mère"
12- Les gros AA tatoués qui veulent me prendre dans leurs bras à l'entrée des meetings
13- Le téléphone qui sonne 1000 fois par jour pour ma soeur
14- Que le monde imaginaire (Peter Pan) soit réellement imaginaire
15- Les espagnoles qui me demandent toujours, pendans un cours: "Qu'est-ce qu'il a dit?"
16- Tous les autres utilisateurs du transport en commun
17- Le fait qu'autant de choses me gossent
dimanche 4 février 2007
Considérations d'un oisillon de 230 livres
Alex, un gars qui reste encore chez sa mère. Je dois avouer que j'mattendais pas vraiment à autre chose de la part de celui qui a dit ça mais ça me fait suer pareil. Il y a des gens qui savent toujours trouver les mots qui nous font réagir. C'est pas insultant ni blessant, c'est juste trop vrai. Trop fucking vrai. D'autant plus que ça tombe dans un moment ou j'suis tout simplement pu capable de vivre dans le milieu familial. Tout a commencé l'autre jour après avoir soupé chez un de mes bons amis, justement celui dont j'vous parlais à l'instant. En sortant de chez lui, je me sentais déprimé sans trop savoir pourquoi. Profitant alors du trajet en métro pour sonder la source de cette émotion, j'ai pris conscience de la monotonie de mon quotidien. Je me suis toujours considéré chanceux d'être aussi libre et de n'avoir que très peu de responsabilités, mais je n'avais jamais vu l'autre côté de la médaille. Les quelques heures passées avec mon ami, sa blonde et ses deux p'tits mousses avaient laissées un souvenir d'une agréable chaleur dans mon esprit et c'est ce qui me donnait les bleus. Pour la première fois, je regardais froidement cette "liberté" qui me rendait si fier auparavant. J'ai pris conscience qu'à force de tout repousser et d'attendre le moment parfait, je risquais de passer à côté de ce qu'on peut appeller le bonheur. Je suis certain que le fait d'avoir des enfants a aussi sa part de frustrations, mais je réalise aujourd'hui que les avantages sont mille fois plus nombreux: ça donne un but à notre existence et bordel que ça met de la couleur dans notre vie! Peu importe le contexte dans lequel ils arrivent, c'est toujours la plus belle chose qui nous soit donnée par la vie. Ainsi, pouir revenir à ma frustration initiale, je réalise enfin qu'à 26 ans, il serait peut-être temps que je sorte un peu de ma bulle d'adolescent pour me créer, moi aussi, une vie qui m'appartient.
Je n'aurais jamais pensé qu'un jour je tiendrais un tel discours, mais c'est probablement ce qu'on appel vieillir. Et malgré tout, si je peux attendre encore quelques années avant de peupler le Québec, j'men plaindrai pas non plus. Mais une chose est certaine: je n'ai pas envi de mourir sans laisser personne derrière moi.
Je n'aurais jamais pensé qu'un jour je tiendrais un tel discours, mais c'est probablement ce qu'on appel vieillir. Et malgré tout, si je peux attendre encore quelques années avant de peupler le Québec, j'men plaindrai pas non plus. Mais une chose est certaine: je n'ai pas envi de mourir sans laisser personne derrière moi.
samedi 3 février 2007
Pourquoi un blog?
Quelque part, perdu dans l'immensité de ma sombre et mystérieuse forêt, se cache un être dont l'étrangeté m'empêche de me prononcer sur sa véritable nature. Depuis longtemps, je sonde les moindres recoins de cette interminable forêt dans l'espoir de le capturer afin de l'étudier à la lumière du jour, mais il est plus malin que moi: c'est lui qui me surprend alors que je crois être à deux doigts de mettre la main dessus. En effet, c'est pratiquement toujours le même scénario. Ayant repéré sa trace, je la suis minutieusement sans faire de bruit jusqu'à ce que je sois assez prêt pour l'entendre grogner. Je bondis alors en direction du bruit mais à chaque fois, il s'échappe avant même que je n'ai eu le temps de l'apercevoir et une lettre repose à l'endroit où il se trouvait quelques instants auparavant. Ce sont ces "lettres" que je publierai sur ce blog, en espérant que le fait de partager les ébullitions de ma conscience aux lecteurs que vous êtes puisse m'aider à connaître un peu mieux ce mystérieux sasquatch qui se terre dans les profondeurs de mon inconscient.
S'abonner à :
Commentaires (Atom)